Jean-Frédéric Neuburger

pianist/composer

Jean-Frédéric Neuburger has rapidly established himself as one of the most gifted musicians of his generation. Involved in contemporary music, he is internationally recognized as an interpreter and as a composer.

He performed with the world’s most prestigious orchestras: New York Philharmonic, San Francisco Symphony, Philadelphia, London, Paris orchestras with such conductors as Lorin Maazel, Christoph von Dohnanyi, Michael Tilson Thomas and Pierre Boulez. He is Invited by the main international festivals (Verbier, Lucerne, Klavier-Ruhr Festival, La Roque d’Anthéron, Saratoga, La Jolla Music Society) where he performs as a chamber musician with the most brilliant musicians of his generation.

Well-known composer, Jean-Frédéric Neuburger receives numerous commissions performed by Paris, Israël, Boston orchestras under the baton of Christoph von Dohnányi and Pascal Rophé. His chamber music works is played at the Lincoln Center, the Lucerne Festival, the Vienna Musikverein, the Louvre Auditorium, The Sage Gateshead … In 2019, the Güzernich Orchestra made the premiere Faits et Gestes.

Jean-Frédéric Neuburger devotes a significant part of his musical activity to contemporary music. In February 2018 he premiered his own piano concerto with the Radio France Philharmonic Orchestra and Jonathan Stockhammer, to great critical acclaim. He also performed at the Berlin Philharmonie, the Philharmonie de Paris and at the Lucerne Festival a Rihm programme and the premiere of Alavo by Vito Zuraj.

Jean-Frédéric Neuburger has recorded two CDs dedicated to Chopin at DiscAuvers and works by Czerny, Beethoven, Brahms, Herold, Liszt, Barraqué, Debussy, Ravel and his own composition at Mirare. His music has been published since 2012 at Durand (Universal Music Publishing).

Jean-Frédéric Neuburger received the Lili and Nadia Boulanger Prize from the Académie des Beaux-Arts and the Hervé Dugardin Prize from Sacem. Since 2009, he has held the piano accompaniment class (former class of Nadia Boulanger) at the Conservatoire National de Musique et de Danse de Paris and organizes many artistic events.

Born in 1986 in Paris, Jean-Frédéric Neuburger studied organ, piano and composition before joining the Conservatoire National de Musique et de Danse de Paris at the age of thirteen, where he won five first prizes in 2005. He perfected his composition in Geneva with Michael Jarrell, he obtained his Master in composition in 2018. He also worked with Pierre Boulez.


News

Concert with Berliner Philharmoniker, conducted by Dalia Stasevska

Sky, sea, and light permeate this program in changing constellations, with which Finnish conductor Dalia Stasevska makes her debut with the Berlin Philharmonic. Jean Sibelius transports the listener to the legendary world of Finland with the dark, dramatic sounds of his tone poem “Pohjola’s Daughter,” while Kaija Saariaho depicts the constellation of the same name in her mystical composition “Orion.” Highlights of the evening include Edvard Grieg’s Piano Concerto, which evokes Norwegian folk music, and Claude Debussy’s impressionistic tone poem “La Mer,” with its infinite nuances of color. The soloist is pianist Jean-Fréderic Neuburger.

Appearance on recording release – “SYMPHONIC STORIES” with Marie-Josèphe Jude, Charles Heisser and Quatuor Ellipsos

www.mirare.fr

Haydn Piano Concerto in D minor with Tugan Sokhiev and Orchestre Philharmonique de Radio France in Salle Pierre Boulez;

www.philharmoniedeparis.fr


Photos


Quotes

“Comme Jorge Bolet jadis, JF Neuburger met le texte à plat – ne voyez là aucune ironie -, le creuse jusqu’au fond du clavier sans négliger aucune inflexion, aucun détail. L’articulation est entêtante, la respiration d’ensemble, les couleurs et l’imagination, captivantes – jusqu’à un brin de maniérisme parfois, mais toujours dans le sens de la musique. Sa lecture intériorisée dit un tourment, même dans l’Intermezzo de l’Allegro affetuoso. Elle atteint au mémorable grâce à la réponse orchestrale tout aussi dépourvue de concession de Kochanovsky. Attentif à son soliste, le chef venu de Saint-Pétersbourg repense la respiration, déploie largement les phrasés, maintenant pourtant la tension, y compris dans l’Allegro vivace final, qui a rarement autant semblé anticiper Brahms.”

Rémi Louis, Diapason

“Jean-Frédéric Neuburger sous les auspices de la modernité à la Fondation Vuitton

un récital du pianiste Jean-Frédéric Neuburger placé sous les auspices de la modernité, avec un programme audacieux ficelé autour de l’Italien Sciarrino, du Britannique Thomas Adès (que les aficionados de la Fondation connaissent bien), de Neuburger en personne, pour finir avec la figure tutélaire de Boulez et sa Sonate n° 2 en deuxième partie.
Salvatore Sciarrino n’est pas inconnu du public de la Fondation Vuitton, où il a déjà créé certaines de ses œuvres (en novembre 2018). Ce soir nulle création de sa part, mais une évocation vibrante de Venise à travers la pièce Perduto in una città d’acque, composée en 1991 en hommage à son maître Luigi Nono. Les extrêmes aigus côtoient les extrêmes graves selon un tempo très lent. Le primat est à la résonance, aux reflets teintés, aux miroitements, ce que l’interprétation de Jean-Frédéric Neuburger retranscrit parfaitement. Il intègre à son jeu la solennité tout autant que la splendeur de l’évocation de cette « cité d’eaux ». Un silence d’éternité semble planer entre deux notes, deux marbres, l’espace scintille, et l’on ne peut s’empêcher de songer au « Rêve parisien » de Baudelaire : « Et tout, même la couleur noire, / Semblait fourbi, clair, irisé ; / Le liquide enchâssait sa gloire / Dans le rayon cristallisé ».

Place au Darkness Visible de Thomas Adès, inspiré par des pièces du compositeur de la Renaissance anglaise John Dowland. Quelle science des nuances et du toucher Neuburger convoque-t-il ici ! Les trémolos joués pianissimo sous-tendent toute l’œuvre, ce sont les trémolos du luth de Dowland autant que les spectres fantomatiques des évocations d’un passé mythique. Rendus quasi insaisissables par la ténuité des nuances que le pianiste leur prête, ils irradient une lueur lointaine, dont la texture brumeuse est transpercée des secousses terrifiantes dardées par la main droite, en des contrastes saisissants et terribles. Quels frissons…

Compositeur autant qu’interprète, Jean-Frédéric Neuburger nous offre le privilège de dévoiler en création mondiale le deuxième cahier de son cycle d’Études, commande de la Fondation Louis Vuitton. Si le cycle comporte douze pièces, nous en entendrons ce soir trois, de la quatrième à la sixième. La quatrième est une toccata vrombissante ne convoquant que le registre grave du piano. Remarquablement maîtrisée par l’interprète qui sait garder la tête froide, l’écriture techniquement redoutable varie sur la diversité des attaques, la vitesse des trilles et la témérité des sauts. La violence fourmille dans cette pièce, mêlée à un entêtement quasi organique. Le piano est tel un estomac géant en pleine digestion. Une digestion sans trêve, aux relents incessants, aux flux et aux reflux qui pullulent avant la léthargie qui s’ensuivra. La cinquième est une parenthèse lumineuse, où Neuburger se fait maître du toucher, et arrive à transmettre une teinte presque irréelle aux sonorités cristallines des aigus. Dans l’Étude n° 6, « le piano doit sembler comme un ordinateur devenant fou, avec un long crescendo général, mais se construisant de façon irrationnelle », explique le compositeur. Du même acabit technique que la n° 4, c’est-à-dire d’une exigence redoutable, cette étude est le lieu de mouvements incessants ne laissant nul répit aux spasmes glaçants qui grouillent, troublants de froideur sans affects.”

Sylvain Gaulhiac, Bachtrack


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